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Liaison équipotentielle & conducteur de protection

Il s’agit de relier entre elles toutes les masses métalliques par un câble en cuivre de minimum 6 mm2 et de les connecter au réseau souterrain, y compris les canalisations de chauffage, de plomberie et de gaz ; les poutrelles de structure si elles sont apparentes ; les masses métalliques de salles de bains (douche, baignoire et radiateurs).

Un dispositif de protection à courant différentiel résiduel d’une sensibilité maximale de 300 mA est placé à l’origine de l’installation électrique. Les bornes doivent être protégées par un couvercle pouvant être scellé.

Les réseaux de salle de bains ; ceux alimentant lave-linge, sèche-linge, lave-vaisselle et les prises de cuisine doivent quant à eux être protégés   par un disjoncteur différentiel de 30 mA.

Le tableau divisionnaire

Le tableau divisionnaire ou tableau général de distribution contient généralement :

  • Des interrupteurs différentiels (300 mA et 30 mA). Les interrupteurs de 30 mA beaucoup plus sensibles, sont généralement placés dans les pièces d’eau où les risques d’électrocution des personnes sont maximaux.
  • Les protections des circuits (disjoncteurs ou fusibles)
  • Les transformateurs de sonnerie ou relais
  • Les relais ou télérupteurs
  • Éventuellement une prise de courant
  • Le plan d`installation et schéma
  • La nomenclature des circuits
  • Un bornier de terre relié au réseau de terre.

Le tableau doit être facilement accessible, de préférence à 1,50 m du sol, dans un endroit sec et si possible éclairé naturellement. La législation ne prévoit pas l’obligation d’utiliser des protections automatiques ; de simples fusibles suffisent, mais ils doivent respecter le code des couleurs et être de taille adaptée à la section des conducteurs actifs.

Le comptage électrique

Le comptage électrique est évidemment fonction du type de tarif appliqué.

Le tarif normal

Comme son nom l’indique, c’est le tarif habituel appliqué à toute consommation résidentielle sans demande particulière. Notons que la redevance annuelle est supprimée en cas de :

  • Tarif social : il est appliqué automatiquement dès que la consommation dans votre résidence principale est inférieure à 750 kWh/an
  • Tarif social spécifique : il est appliqué sur demande aux bénéficiaires du minimex, du revenu garanti aux personnes âgées ou de certaines allocations aux handicapés pour autant que leur consommation ne dépasse pas 3.000 kWh/an ou qu’un limiteur de puissance de deux ampères soit installé chez eux.

Le tarif bihoraire

Il est appliqué sur demande. Ce tarif vous fait bénéficier d’un prix réduit pendant 9 heures “de nuit » pour la consommation de tous vos appareils. Il est intéressant dès que vous consommez plus de 460 kWh de nuit par an. Le placement d’un compteur bi-horaire est requis.

Le tarif exclusif de nuit

Il est réservé aux appareils raccordés de manière fixe sur circuit séparé et uniquement alimentés pendant les heures de nuit. Ce tarif nécessite le placement d’un compteur supplémentaire s’il est combiné avec le tarif normal ou le tarif bihoraire. Cette installation est intéressante par exemple lors de la pose d’un chauffe-eau électrique à accumulation.

Le tarif trihoraire

En principe, ce tarif est destiné au chauffage « bi-énergie » (alimenté alternativement par l’électricité et une autre énergie). La fourniture de courant destinée à la charge des appareils de chauffage électrique “hors-pointes » peut-être interrompue durant maximum 4 périodes de 2 heures par jour, sans dépasser 500 heures par an, de novembre à février.

La distribution dans les habitations

L’ensemble de l’installation électrique domestique doit se conformer au RGIE (Règlement Général des Installations Electriques) depuis le 10 mars 1981.

La réglementation

Ce Règlement Général sur les Installations Electriques ne concernait, jusque récemment, que les installations neuves (en construction ou en rénovation).

Entre l982 et I992, plus de 600.000 installations ont été réalisées en suivant cette réglementation et contrôlées par un organisme de conformité. Désormais, les anciennes installations, souvent dangereuses il est vrai, doivent aussi se soumettre à ces normes de sécurité que nous qualifierons d’élémentaires. Attention. il faut savoir que cette obligation est toute relative puisqu’elle n’est réelle qu’en cas de demande de renforcement de compteur.

Les risques des vieilles installations A côté des installations neuves, fiables et sûres, il existe évidemment un grand nombre d’anciennes installations qui présentent pas mal de risques. Sectionneur général avec couteaux à nu, absence de différentiel en tête d’installation, absence de coffret, dispositifs de protection surcalibrés pour sections de conducteurs 0.75 mm* et I mm2, vieillissement des isolants, absence de circuit de terre, prises de courant sans terre pour des appareils de classe I, etc.

En outre, l’accumulation de prises bricolées et de raccordements de fortune ainsi que l’absence de prises de sécurité pour enfant, sont autant de risques de contact (direct ou indirect) et d’échauffement anormaux.