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Découvrez les avantages de la construction automatisée

Votre liberté est totale, vous pouvez concrétiser vos rêves en plan ou en maquette. Vous pouvez à peu près tout choisir le plan, les matériaux. la finition, les équipements. Hormis votre budget ou les règles d’urbanisme, vous pouvez, en adoptant la construction traditionnelle, construire ce que vous voulez.

Le délai de réalisation d’une construction traditionnelle étant généralement de plusieurs mois (en moyenne six), il peut donc avoir, entre le début et la fin d’un chantier : des variations de prix dans les matériaux et la main- d’œuvre, d’où l’existence généralisée d’une clause de révision des prix.

Le fait que les délais de réalisation du traditionnel sont plus longs. La construction industrialisée, elle, vous permet d’avoir votre maison plus rapidement ! Explications.

Construction traditionnelle automatisée (industrialisée)

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A l’image de ce que fait la société Modulart installée dans les anciennes forges de Clabecq à Tubize, il existe aussi une dernière méthode qui combine et allie les avantages des deux premières. C’est ce qu’on appellera la construction industrialisée. L’habitation est fabriquée en usine avec des matériaux traditionnels et montée sur chantier dans les plus brefs délais.

Comme le gros de la fabrication de la maison s’effectue en atelier ; les conditions climatiques n’influencent en rien les délais de construction et la maçonnerie n’a rien à craindre des influences négatives de la pluie et du gel. La fabrication des murs en usine garantit une pose des vitres et de l’isolation dans des conditions parfaites et idéales.

Les ouvriers disposent des meilleurs outils afin de réaliser leur travail. Le montage des murs et la pose des châssis sur le chantier se font rapidement à l’aide des grues télescopiques, ce qui évite les risques d’un travail effectué sur des échelles branlantes ou de trop hauts échafaudages.

L’automatisation permet d’éviter les défauts de construction. En effet, des contrôles de qualité sont effectués à chaque stade d’avancement des éléments du bâtiment. Un avantage non négligeable est la rapidité de construction : la pose des tuiles peut commencer I4 jours après le premier coup de bêche sur votre terrain ! Les délais de construction sont réduits à quatre mois. Construire rapidement permet d’emménager vite et de payer moins de double loyer !

L’utilisation de machines de pointe dans la production permet de réduire le coût de la main-d’œuvre. Le prix d’une maison construite selon cette méthode ne comporte que 30% de coûts salariaux (contre 50% dans la construction traditionnelle). Il subsiste donc proportionnellement plus de budget pour le choix de matériaux de meilleure qualité.

Une technique de construction unique

La fabrication des murs extérieurs se déroule comme suit :

La production décide quel module construire et programme l’ordinateur. Une machine automatique commandée par ordinateur verse le béton sur un cadre horizontal en acier. La production d’un module ne demande que quelques heures. La pose des briques qui entourent les portes et les fenêtres est ensuite effectuée manuellement, opération elle aussi très rapide car l’ordinateur a calculé au préalable le nombre exact de demi-briques nécessaires.

La première étape étant terminée, on passe au rejointoyage : un mélange très fin de ciment et de sable est alors versé dans les interstices. Le conducteur de la machine qui fait ce travail élimine immédiatement la poudre excédentaire et évite qu’elle ne se répande dans les baies prévues du mur Le mur est alors arrosé d’eau, ce qui fixe les briques en place pour la suite du processus de production.

Ensuite les cadres sont amenés à l’endroit où va s’effectuer la pose de la menuiserie extérieure ; elle aura également été fabriquée sur mesure et sera ajustée. La pose des fenêtres et des portes dans une maçonnerie impeccable et parfaitement droite ne requiert souvent même pas de niveau d’eau !

La réception

La réception est une action par laquelle le maitre de l’ouvrage reconnait que l’entrepreneur a rempli ses obligations. Il estime que les travaux ont été bien exécutés et les accepte. La réception se passe en général en deux étapes :

La réception provisoire

La réception provisoire est habituellement demandée par écrit par l’entrepreneur. L’architecte assiste le maitre de l’ouvrage consigne ce fait par écrit et la réception provisoire est terminée. Dans le cas contraire, le maitre de l’ouvrage et son architecte décident si les défauts donnent lieu à des réfections ou à un refus de la réception provisoire. Si la réception provisoire est refusée, il convient de faire part de cette décision à l’entrepreneur par lettre recommandée. Il est également possible que l’entrepreneur refuse d’effectuer les réfections proposées et charge un expert de décider si votre refus est fondé. Attention : en aucun cas, vous ne devez emménager dans votre maison avant la réception provisoire ni même y faire la moindre intervention (peinture…), car cette action vaut acceptation tacite des travaux et donc réception provisoire.

La réception définitive

La réception définitive a lieu environ un an après la réception provisoire. En effet, certains problèmes n’apparaissent qu’après un certain temps. Elle est également habituellement demandée par écrit par l’entrepreneur. Vous pouvez à nouveau l’accepter ou la refuser. Si vous l’acceptez, la seconde moitié de la caution est libérée. Dans l’éventualité où des problèmes sérieux apparaissent après la réception provisoire (pas un simple robinet qui fuit, mais, par exemple, des problèmes de stabilité !), vous êtes toujours couvert par la garantie décennale de l’architecte et de l’entrepreneur. N’attendez cependant pas de miracles de cette formule : les procédures sont extrêmement lentes, lourdes et il n’est pas facile de faire couvrir certains défauts par la garantie décennale.

Raison de plus pour ouvrir sérieusement l’œil lors de la réception !

La loi Breyne

Date du 9 juillet 1971 mais a été amendée par la loi du 3 mai 1993

La loi d’origine était d’application pour les contrats relevant de « l’achat sur plan » ou « clé-sur porte ». En d’autres mots, de logements (maisons ou appartements) non encore construits. Elle visait surtout à protéger le candidat-bâtisseur ou le maitre de l’ouvrage. Cette loi ne parlait donc que de construction neuves. En 1993, elle fut élargie à l’acquisition de bâtiments existants à condition qu’ils soient l’objet de transformations ou d’agrandissements (la rénovation ne pouvant pas, toutefois, excéder un certain plafond).

La loi mentionne, entre autres :

  • La responsabilité du vendeur, l’entrepreneur ou du promoteur ;
  • Une réception en étapes : une provisoire et une définitive (laquelle a normalement lieu un an après la provisoire) ;
  • Le coût total : le prix total de la maison ou de l’appartement et les modalités de révision de ce prix (si les matériaux augmentent) doivent être repris dans le contrat.
  • Les délais : la date de début des travaux, les délais d’exécution ou de livraison et, surtout les indemnités de retard si ces délais ne sont pas respectés. Ces pénalités sont souvent calculées par jour de retard (sur la base du revenu locatif normal de la maison)
  • Les conditions de paiement : aucun acompte ou aucune garantie ne peut être versé avant la signature du contrat. Le solde du montant des travaux est exigible par tranches et ce, à partir de la signature de l’acte authentique. Le montant des tranches payées ne peut en aucun cas excéder la valeur des travaux déjà réalisés.
  • La garantie : l’entrepreneur, reconnu par l’administration, est tenu de constituer une garantie visant à assurer la bonne fin des travaux. Cette garantie équivaut à 5% du prix de la construction, arrondis au millier d’euros supérieur. Ce dépôt, prévu pour protéger le consommateur dans le cas d’une faillite éventuelle, est libéré pour moitié lors de la réception provisoire et pour solde après la réception définitive. Si l’entrepreneur n’est pas reconnu pour la réalisation de travaux publics, il doit souscrire une garantie bancaire garantissant la bonne fin du chantier.
  • L’acheteur devient propriétaire des matériaux au fur et à mesure de leur mise en œuvre.
  • Le contrat doit reprendre toutes les mentions et annexes du dossier (permis d’urbanisme, plan et devis, etc.).
  • Le contrat de pré-examen entre le promoteur et le candidat acheteur est soumis à des règles très strictes. Un délai de réflexion de 7 jours est accordé à l’acquéreur avant la conclusion définitive du contrat.
  • Le contrat doit mentionner si le client a introduit une demande de financement pour son achat. Si ce financement n’est pas accepté dans les trois mois, le contrat est annulé de plein droit.
  • Le non-respect des dispositions énoncées ci-dessus autorise le client à requérir la nullité du contrat.

La charte des constructeurs d’habitation individuelles a vu le jour en 1989. Les entrepreneurs et les promoteurs qui y adhèrent s’engagent à observer la loi Breyne à la lettre. Une commission est chargée de l’examen des candidatures. En cas de litige, le maitre de l’ouvrage peut porter son problème devant le Comité de Contrôle, lequel dispose d’un pouvoir de conciliation depuis 1996.